Giulietta Masina, La muse de Fellini, Zoé Valdès, Dominique Delouche et Jean-Max Méjean.
Puisque Giulietta Masina était, comme l’écrit Zoé Valdés, « une femme-sonate », trois auteurs composent pour l’interprète de La Strada, Les Nuits de Cabiria et Juliette des Esprits une partition en trois mouvements…
La romancière cubaine évoque sa découverte de Giulietta et de Fellini dans un cinéma de La Havane, et l’influence de l’actrice sur son œuvre littéraire ; puis Dominique Delouche, assistant du Maestro et cinéaste lui-même, parle des rapports aussi créatifs que douloureux du couple Fellini, et voit dans la technique de comédienne de Giulietta un héritage vivant des sculpteurs de l’art roman ; enfin Jean-Max Méjean, critique de cinéma, brosse un portrait intime de Giulietta dans le contexte du cinéma italien de l’époque, et nous offre en coda de cette « sonate à Giulietta » une interview inédite de celle qui demeura jusqu’à la fin, contre vents et marées, la muse et la compagne de l’immense Federico Fellini.